Une autre affaire impliquant SNC-Lavalin : Les déchets nucléaires

COMMUNIQUÉ de Parti Vert d’Ottawa-centre

Les candidats du Parti Vert dénoncent les liens intimes des Libéraux et des Conservateurs avec l’industrie nucléaire

Projet d’abandon des déchets radioactifs près des sources d’eau potable

OTTAWA, le 5 septembre 2019 – Trois candidats du Parti Vert ont donné un «F» aux gouvernements Libéral et Conservateur pour avoir laissé le contrôle des déchets nucléaires fédéraux à SNC-Lavalin et à deux entreprises américaines.

Les candidats Angela Keller-HerzogClaude Bertrand et Lorraine Rekmans affirment que les actions des gouvernements Harper et Trudeau laissent à désirer : leurs décisions relatives aux déchets nucléaires dureront des millénaires, mais sont motivées par les bénéfices des entreprises plutôt que la protection de la santé. Les candidats se sont réunis aujourd’hui avec une flottille de canots et de kayaks sur la rivière des Outaouais afin de protester contre le projet d’un dépotoir nucléaire à Chalk River.

«Les gouvernements Conservateur et Libéral ont confié le travail du nettoyage des déchets nucléaires à SNC-Lavalin et à des sociétés américaines. Nous devons mettre fin à cette relation intime et cesser de pomper l’argent du contribuable par milliards de dollars dans des entreprises qui risquent d’aggraver, au lieu d’améliorer, le problème des déchets nucléaires au Canada», a déclaré Keller-Herzog.

Ella a signalé que les effluents radioactifs augmentent les risques de cancer, d’anomalies congénitales et de mutations génétiques chez ceux qui boivent de l’eau contaminée ou respirent de l’air contaminé.

Le gouvernement Harper a signé un contrat de dix ans, à coup de milliards de dollars, avec un consortium de SNC-Lavalin et plusieurs sociétés étrangères en septembre 2015, peu avant les dernières élections fédérales. Le projet du consortium concernant une installation de monticule en surface contenant un million de mètres cubes de déchets radioactifs – à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais – ne respecte pas les directives de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). On pourrait dire autant pour l’enterrement proposé de deux réacteurs défunts en ciment, près des Rivières Winnipeg et des Outaouais.

En novembre 2018, le gouvernement Libéral a publié un plan d’action pour la mise en place de réacteurs nucléaires «modulaires» partout au Canada et, dans le cadre de règlements promulgués le 28 août 2019, il a exempté les nouveaux réacteurs de moins de 200 mégawatts thermiques de l’évaluation obligatoire sous le projet de loi C-69.

 «De grandes quantités de déchets radioactifs sont déjà transportés du Manitoba, du Québec et même des États-Unis vers Chalk River par des voies publiques. Ce qui se passe avec ces déchets inquiète à juste titre nos Premières Nations, ainsi que nous tous. Nous souhaitons une transparence concernant ces livraisons et une consultation approfondie avec les communautés autochtones», a révélé Lorraine Rekmans, candidate du Parti Vert pour Leeds-Grenville-Thousand Islands et Rideau Lakes. Rekmans est le porte-parole du Parti Vert du Canada pour les affaires autochtones et la co-présidente du cabinet fantôme.

Claude Bertrand, candidat dans la circonscription du Pontiac qui s’étend sur 200 km le long de la rivière des Outaouais, a souligné la vive opposition québécoise à l’abandon des déchets nucléaires près du fleuve. «Plus de 140 communautés du Québec et de l’Ontario, y compris la Communauté métropolitaine de Montréal, sont fermement opposées aux projets des Laboratoires Nucléaires Canadiens», a expliqué Bertrand. «C’est notre eau potable, et nous ne voulons pas prendre de risques au nom des profits à court terme des entreprises.»

Les laboratoires nucléaires de Chalk River sont situés dans la circonscription du candidat du Parti Vert Ian Pineau (non présent à l’événement), Renfrew-Nipissing-Pembroke. «Nous avons besoin du bon plan au bon emplacement», a déclaré Pineau. «Cela protégerait notre rivière et notre eau potable, stimulerait l’économie locale et créeraient des emplois à long terme et bien rémunérés dans la gestion responsable de déchets.»

Les candidats ont demandé à Ottawa d’abandonner ses plans actuels relatifs aux déchets nucléaires, et de viser à atteindre ou dépasser les normes internationales. Ils leur ont également imploré à mener une consultation publique complète, afin de créer une politique fédérale pour gérer à long terme nos déchets radioactifs (autres que le combustible).

«La Commission canadienne de sûreté nucléaire ne devrait pas approuver de tels plans sans contrôle parlementaire, et dans l’absence d’une politique fédérale précisant la gestion des déchets de faible et moyenne activité», a dit Keller-Herzog.

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