Report card on Ottawa’s municipal candidates shows broad opposition to Chalk River nuclear waste dump

La version française suit

October 19, 2018, Ottawa — Ottawa’s candidates for Mayor and City Council have agreed by a large majority to oppose the construction of a nuclear waste dump at Chalk River, on the Ottawa River about 200 km upstream from Ottawa-Gatineau.

Candidates were first surveyed by Ecology Ottawa early in the campaign. One of the questions in the survey read:

Canadian Nuclear Laboratories (CNL) is proposing a permanent radioactive waste facility alongside the Ottawa River, upstream from Ottawa. Mayors of over 100 Quebec municipalities have banded together to oppose this proposal, citing a serious risk to drinking water from the Ottawa River.

If elected, will you join them in opposing this dangerous nuclear waste dump?

The Coalition Against Nuclear Dumps on the Ottawa River (CANDOR) and the Concerned Citizens of Renfrew County and Area (CCRCA) contacted candidates who had not yet responded and gave them another chance to do so. The final tally is:

 

73 — YES

 

 

6 — NO

 

 

34 — NO RESPONSE

This means that 92% of the candidates who responded have committed to oppose construction of a permanent radioactive waste facility at Chalk River. If one includes the non-respondents, 65% of all candidates are on record as opposing the nuclear waste facility.

Of the 12 mayoral candidates, only Michael Pastien answered in the negative. Hamid Alakozai, Ahmed Bouragba, Clive Doucet, Joey Drouin, Craig MacAulay, Bruce McConville and Moises Schachtler agreed they would oppose the dump, while the remaining mayoral candidates did not answer the question.

Six City Council incumbents said they would oppose the nuclear waste facility: Riley Brockington, David Chernushenko, Keith Egli, Mathieu Fleury, Jeff Leiper and Catherine McKenney.

“This waste will be hazardous and radioactive for hundreds of thousands of years,” says Dr. Ole Hendrickson, an ecologist and researcher who has studied Canadian Nuclear Laboratories’ plan for the waste facility. “The plan does not meet international guidelines – this is a ‘quick and dirty’ approach. We have a responsibility to future generations to keep nuclear waste out of the environment and out of the Ottawa River, which provides drinking water for millions of people.”

CANDOR and other citizen groups are opposed to the current plan for a number of reasons:

  • Radioactive materials including tritium and plutonium would leak into the Ottawa River from the waste facility. CNL’s own environmental impact statement estimates that every litre of waste water discharged from the facility into an adjacent wetland during operations would contain 9.1 million Becquerels of radioactive tritium. The wetland flows into a small lake that discharges into the Ottawa River less than a kilometre away.

 

  • A consortium of for-profit multinational corporations now owns CNL and operates the Chalk River Laboratories, following a 2015 privatization initiative by the Conservative government. The consortium receives nearly $500 million per year from taxpayers for these and other federal nuclear waste plans, but the federal government has never consulted the public about nuclear waste policy.

 

  • Consortium member CH2M Hill was successfully prosecuted for fraud by the US Department of Justice in May 2013 related to nuclear waste clean-up activities, and fraud and corruption charges were laid against Canadian consortium member SNC-Lavalin in 2015.

 

  • Exposure to radiation is linked to cancer, heart disease, diabetes, lower IQ and birth defects.

 

See the full report card results here and attached.

 

For more information about the nuclear waste plans at Chalk River, visit www.concernedcitizens.net and follow @RadWasteAlert on Twitter and Facebook.

 

  • 30 –

 

MEDIA CONTACT:

Eva Schacherl

Coalition Against Nuclear Dumps on the Ottawa River (CANDOR)

Cell: 613-316-9450

evaschacherl@gmail.com

Un sondage des candidats municipaux à Ottawa montre une large opposition à la décharge de déchets nucléaires de Chalk River

19 octobre 2018, Ottawa – Les candidats d’Ottawa à la mairie et au conseil municipal ont convenu à une large majorité de s’opposer à la construction d’une décharge nucléaire à Chalk River, à environ 200 km en amont d’Ottawa-Gatineau sur la rivière des Outaouais.

Écologie Ottawa a d’abord sondé les candidats au début de la campagne. L’une des questions du sondage était la suivante:

Les Laboratoires nucléaires canadiens ont proposé une installation permanente de déchets radioactifs au bord de la rivière des Outaouais, en amont de la rivière. Les maires de plus de 100 municipalités au Québec se sont unis pour s’opposer à cette installation, mentionnant un risque sérieux pour l’eau potable de la rivière.

 Si vous êtes élu, rejoindrez-vous ce mouvement qui s’oppose à cette dangereuse décharge nucléaire ?

La Coalition contre les décharges nucléaires sur la rivière des Outaouais (CANDOR) et les Concerned Citizens of Renfrew County and Area  (CCRCA) ont contacté les candidats qui n’avaient pas encore répondu à cette question et leur ont donné une autre chance de le faire. Le décompte final est:

 

73 — OUI

 

 

6 — NON

 

 

34 — AUCUNE RÉPONSE 

 

Cela signifie que 92% des candidats qui ont répondu se sont engagés à s’opposer à la construction d’une installation permanente de traitement des déchets radioactifs à Chalk River. Si l’on inclut les non-répondants, 65% de tous les candidats se sont déclarés opposés à l’installation de gestion des déchets nucléaires.

Sur les 12 candidats à la mairie, seul Michael Pastien a répondu par la négative. Hamid Alakozai, Ahmed Bouragba, Clive Doucet, Joey Drouin, Craig MacAulay, Bruce McConville et Moises Schachtler ont convenu qu’ils s’opposeraient à la décharge, tandis que les candidats à la mairie restants n’ont pas répondu à la question.

Six titulaires du conseil municipal ont déclaré qu’ils s’opposeraient à l’installation de gestion des déchets nucléaires: Riley Brockington, David Chernushenko, Keith Egli, Mathieu Fleury, Jeff Leiper et Catherine McKenney.

«Ces déchets seront dangereux et radioactifs pendant des centaines de milliers d’années», explique Ole Hendrickson, écologiste et chercheur, qui a étudié le plan des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) pour l’installation de traitement des déchets. «Le plan n’est pas conforme aux directives internationales – c’est une approche rapide et sale. Nous avons la responsabilité envers les générations futures d’isoler les déchets nucléaires de l’environnement et de la rivière des Outaouais, qui fournit de l’eau potable à des millions de personnes. »

CANDOR et d’autres groupes de citoyens s’opposent au plan actuel pour plusieurs raisons:

  • Des matières radioactives, notamment du tritium et du plutonium, se déverseraient dans la rivière des Outaouais de l’installation de traitement des déchets. Selon les études d’impact sur l’environnement des LNC, chaque litre d’eaux usées rejetées par l’installation dans une zone humide adjacente au cours de l’exploitation contiendrait 9,1 millions de becquerels de tritium radioactif. La zone humide se déverse dans un petit lac qui se déverse dans la rivière des Outaouais à moins d’un kilomètre.
  • Un consortium de sociétés multinationales à but lucratif est maintenant propriétaire de CNL et exploite les laboratoires de Chalk River, à la suite d’une initiative de privatisation lancée en 2015 par le gouvernement conservateur. Le consortium reçoit près de 500 millions de dollars par an de la part des contribuables pour ces plans et d’autres plans fédéraux relatifs aux déchets nucléaires, mais le gouvernement fédéral n’a jamais consulté le public au sujet de la politique en matière de déchets nucléaires.
  • En mai 2013, CH2M Hill, membre du consortium, a été poursuivi avec succès par le ministère de la Justice des États-Unis,  pour fraude liée à des activités de nettoyage de déchets nucléaires. Des accusations de fraude et de corruption ont également été portées contre SNC-Lavalin, membre du consortium canadien, en 2015.
  • L’exposition aux radiations est liée au cancer, aux maladies cardiaques, au diabète, à un QI bas et aux anomalies congénitales.

Voir les résultats complets du bulletin ici et en annexe.

Pour plus d’informations sur les plans de gestion des déchets nucléaires à Chalk River, visitez le site www.concernedcitizens.net et suivez @RadWasteAlert sur Twitter et Facebook.

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CONTACT MEDIAS:

Eva Schacherl

Coalition contre les décharges nucléaires sur la rivière des Outaouais (CANDOR)

Cell: 613-316-9450

evaschacherl@gmail.com

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