la version française suit
OTTAWA, September 16, 2021 – Community organizations opposed to the construction of a massive aboveground radioactive waste dump near the Ottawa River are finding support among some federal electoral candidates.The groups asked candidates in the 2021 federal election in 13 ridings in West Quebec, Eastern Ontario and Ottawa if they would initiate a regional assessment under the federal Impact Assessment Act to look into radioactive waste, nuclear decommissioning and the remediation of contaminated lands in the Ottawa Valley. Seven candidates from the NDP and Green Party and one Independent agreed to push for a regional assessment.
In May 2021, the City of Ottawa wrote to federal Environment Minister Jonathan Wilkinson asking for a regional assessment on nuclear waste in the Ottawa Valley, but the minister declined the request.
Ottawa CentreGreen Party candidate Angela Keller-Herzog said: “The fact that a regional assessment has been requested by the Council of the City of Ottawa and then declined by the federal Minister of Environment and Climate Change is disturbing. These decisions will affect residents and the environment for thousands of years. I will continue to press for a comprehensive assessment.”
The groups also asked the candidates if they would oppose the current plans for a million-cubic-metre radioactive waste disposal facility at Chalk River and a reactor entombment at Rolphton, Ont., both next to the Ottawa River.
Of the 16 candidates who replied, almost three-quarters (11) said they oppose the current plans or had serious concerns. They included Greens Keller-Herzog, Jennifer Purdy (Kanata-Carleton) and Gordon Kubanek (Nepean), NDPer Konstantine Malakos (Glengarry-Prescott-Russell), independent candidate Stefan Klietsch (Renfrew-Nipissing-Pembroke), the Bloc’s Geneviève Nadeau and PPC’s Mathieu St-Jean (both in Gatineau).
Directly across the Ottawa River from the proposed waste facilities, candidates in the Quebec riding of Pontiac (where former Liberal MP Will Amos is not running) all responded, including:
· NDP candidate Denise Giroux pledged to work tirelessly to oppose these “irresponsible” waste management plans and added she would “refuse to stand idly by, as the former MP did, while these projects forge ahead. Nearly 40 Indigenous groups, along with 6 million people downstream from these projects. . .have tried to voice their opposition to these plans.”
· Bloc Québécois candidate Gabrielle Desjardins said her party is opposed to “any risk for Quebec of contamination with nuclear waste from projects such as the Chalk River dump, along the Ottawa River. . . .The option as proposed at Chalk River is not acceptable and is not sufficiently safe.” [Translated from French]
· “It’s time to rethink the plan to build Canada’s first permanent nuclear waste dump less than one kilometre from the Ottawa River,” said Shaughn McArthur of the Green Party. “The near surface waste mound uses geomembranes and a cover that will disintegrate over time, whereas the waste can be dangerous for hundreds of thousands of years.”
· Conservative candidate Michel Gauthier, said he is opposed to the nuclear waste facility at Chalk River: “This project is far from achieving the standard of social acceptability and should not go ahead until a serious study of alternative sites, far from populated regions, has been made and the population has been clearly informed.” [Translated from French]
· Liberal candidate Sophie Chatel did not oppose the waste dump but said she would monitor the project “extremely closely” if elected, and called for it to be “rigorously monitored to ensure that no radioactive materials leach into the Ottawa River.”
The radioactive waste facility and entombment of an old reactor are proposals of Canadian Nuclear Laboratories (CNL), which is owned by a private-sector consortium of SNC-Lavalin and two Texas corporations under contract to the federal government. The contract was signed in 2015 by the Harper government during the federal election campaign and was renewed last year by the Liberal government.
As shown in Atomic Energy of Canada Ltd. (AECL) annual reports, contractual amounts spent by the federal government on radioactive waste management, nuclear decommissioning and contaminated sites, through the CNL contract, have tripled from $332 million in 2016 to $955 million in 2020.
The questionnaire was organized by the Council of Canadians – Ottawa Chapter, the Coalition Against Nuclear Dumps on the Ottawa River (CANDOR) and the Old Fort William Cottagers’ Association. The candidates’ full responses can be read here on the website of the Concerned Citizens of Renfrew County and Area.
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Media contact:Eva Schacherl
Coalition Against Nuclear Dumps on the Ottawa River (CANDOR)613-316-9450candorottawa@gmail.com

Certains candidats et candidates s’opposent à la décharge de déchets radioactifs près de la rivière des Outaouais et demandent une évaluation fédérale régionale
OTTAWA, le 16 septembre 2021 – Des groupes communautaires opposés à la construction d’un immense monticule de déchets radioactifs près de la rivière des Outaouais trouvent du soutien chez certains candidats et candidates aux élections fédérales.
Les groupes ont demandé aux candidats et candidates fédéraux dans 13 circonscriptions de l’ouest du Québec, de l’est de l’Ontario et d’Ottawa s’ils entreprendraient une évaluation régionale en vertu de la Loi sur l’évaluation d’impact fédérale pour examiner les déchets radioactifs, le déclassement des installations nucléaires, et l’assainissement des terres contaminées dans la région. Sept candidats du NPD et du Parti vert et un indépendant ont accepté de faire pression pour une évaluation régionale.
En mai 2021, la Ville d’Ottawa a écrit au ministre fédéral de l’Environnement Jonathan Wilkinson pour demander une évaluation régionale des déchets nucléaires dans la vallée de l’Outaouais; le ministre a refusé la demande.
La candidate du Parti vert d’Ottawa-Centre, Angela Keller-Herzog, a déclaré : « Le fait qu’une évaluation régionale ait été demandée par le Conseil de la Ville d’Ottawa puis refusée par le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique est inquiétant. Ces décisions affecteront les résidents et l’environnement pour des milliers d’années. Je continuerai à faire pression pour une évaluation complète. »
Les groupes ont également demandé aux candidats s’ils s’opposeraient aux projets actuels d’un dépotoir nucléaire d’un million de mètres cubes à Chalk River et de mise en tombeau d’un réacteur à Rolphton, en Ontario, tous deux aux abords de la rivière des Outaouais.
Sur les 16 candidats qui ont répondu, près des trois quarts (11) ont déclaré qu’ils s’opposaient aux plans actuels ou avaient de sérieuses inquiétudes. Parmi eux, on compte les Verts Keller-Herzog, Jennifer Purdy (Kanata-Carleton) et Gordon Kubanek(Nepean), Konstantine Malakos du NPD (Glengarry-Prescott-Russell), le candidat indépendant Stefan Klietsch (Renfrew-Nipissing-Pembroke), la bloquiste Geneviève Nadeau et Mathieu St-Jean du PPC (tous deux à Gatineau).
De l’autre côté de la rivière des Outaouais, juste en face des projets proposés, les candidats et candidates de la circonscription québécoise de Pontiac (où l’ancien député libéral Will Amos ne se présente pas) ont tous répondu, notamment :
• La candidate du NPD Denise Giroux s’est engagée à travailler sans relâche pour s’opposer à ces plans de gestion de déchets « irresponsables » et a ajouté qu’elle « refuse de rester les bras croisés, comme l’a fait l’ancien député, alors que ces projets vont de l’avant. Près de 40 groupes autochtones, ainsi que 6 millions de personnes en aval de ces projets. . . ont tenté d’exprimer leur opposition à ces plans. »
• La candidate du Bloc québécois Gabrielle Desjardins a déclaré que son parti s’oppose à « tout risque pour le Québec de contamination aux déchets nucléaires qu’impliquent des projets comme le dépotoir de Chalk River, le long de la rivière des Outaouais. . . L’option telle que proposée à Chalk River n’est pas acceptable et n’est pas suffisamment sécuritaire. »
• « Il est temps de repenser le plan de construction du premier dépotoir permanent de déchets nucléaires au Canada à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais », a déclaré Shaughn McArthur du Parti vert. « Le monticule de déchets en surface utilise des géomembranes et une couverture qui se désintégreront avec le temps, alors que les déchets peuvent être dangereux pendant des centaines de milliers d’années. »
• Le candidat conservateur Michel Gauthier s’est dit opposé à l’installation de déchets nucléaires de Chalk River : « Ce projet est loin d’obtenir la norme de l’acceptabilité sociale et ne doit pas aller de l’avant tant et aussi longtemps qu’une étude sérieuse de sites alternatifs, loin des régions peuplées, n’aura été faite et que la population aura été clairement informée. »
• La candidate libérale Sophie Chatel ne s’est pas opposée au dépotoir, mais a déclaré qu’elle suivrait « de très près » le projet si elle était élue, et a demandé qu’il soit « rigoureusement surveillé pour assurer qu’aucune matière radioactive ne s’infiltre dans la rivière des Outaouais. »
Le dépotoir et la mise en tombeau d’un ancien réacteur sont des propositions des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), qui appartiennent à un consortium du secteur privé composé de SNC-Lavalin et de deux sociétés texanes sous contrat avec le gouvernement fédéral. Le contrat a été signé en 2015 par le gouvernement Harper lors de la campagne électorale fédérale et a été renouvelé l’an dernier par le gouvernement libéral.
Selon les rapports annuels d’Énergie atomique du Canada limitée (EACL), les montants dépensés par le gouvernement fédéral pour la gestion des déchets radioactifs, le déclassement nucléaire et les sites contaminés, dans le cadre du contrat des LNC, ont triplé, passant de 332 millions de dollars en 2016 à 955 millions de dollars en 2020.
Le questionnaire a été organisé par le Conseil des Canadiens – Section d’Ottawa, la Coalition contre les décharges nucléaires sur la rivière des Outaouais (CANDOR) et la Old Fort William Cottagers’ Association. Les réponses complètes des candidats se trouvent sur le site Web de Concerned Citizens of Renfrew County and Area.